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Articles

Affichage des articles du août, 2017

Grizzly Bear - Painted Ruins

5 ans sans nouvelles, c'est long. Le précédent " Shields " m'avait d'abord déçu à l'instar de tous ces disques dont l'attente est trop forte, disproportionnée. Puis, comme beaucoup d'albums de 2012 (ceux de Beach House, d'Ariel Punk, etc, à croire que j'étais bien à côté de mes pompes cette année-la), j'ai été bien obligé de réévaluer " Shields ". Parce que Grizzly Bear est un des groupes de rock indépendant les plus passionnants de l'époque. Leurs chansons ne se laissent pas facilement apprivoiser. Elles se méritent, tourbillon d'arrangements subtiles, de voix aériennes et de mélodies plus légères qu'il n'y paraît. Pas de révolution comme chez Arcade Fire ici, on ne simplifie toujours pas les choses, on continue le hors pistes, quitte à larguer encore plus de monde.  La musique de Grizzly Bear est trop cérébrale, diront certains. Sans doute. Il y a un effort à faire. Mais une fois habitué, ces mélodies para

Temples, Future Islands, Jesus and Mary Chain, etc. (Festival La Route du Rock, Fort Saint-Père, samedi 19 août 2017)

Voilà, c'est toujours pareil avec les vacances. On se dit qu'on va enfin pouvoir profiter d'avoir plus de temps libre pour récupérer notre retard de disques à écouter, de livres à lire, de films ou séries à voir, de posts de blog à écrire. Et puis, finalement, non. Et c'est tant mieux, parce qu'on a finalement été sevré plus que prévu de culture et que surtout on a été trop faignant pour écrire quoi que ce soit. Cela fait du bien, de se déconnecter vraiment. De profiter pleinement et sereinement. La Route du rock, voilà un événement toujours agréable, même si j'avais fait l'impasse sur la précédente édition, faute d'affiche qui m'aurait fait déplacer. Cette fois-ci, ce fut d'abord pour les revenants Jesus and Mary Chain - pas leur dernier disque assez convenu, mais pour le souvenir des éclats bruitistes de leurs débuts. Puis, ce fut et surtout pour Temples et Future Islands que j'attendais avec impatience de voir pour la première fois sur

François and the Atlas Mountains - Solide Mirage

De retour de quinze jours de vacances, je vais essayer de m'atteler au mois d'août à rattraper mon retard de nouveautés, de vieilleries - ben oui, l'été, c'est aussi l'occasion de faire une pause salutaire dans l'actualité musicale et de découvrir ou redécouvrir des artistes injustement délaissés - de livres, de concerts. Bref, en attendant la vraie rentrée, c'est encore l'heure de se faire plaisir, de prendre son temps aussi. Pour le dernier disque de François and The Atlas Mountains, j'étais négligemment passé à côté, à cause d'une écoute distraite et des habituelles voix discordantes sur les réseaux sociaux. Ben oui, il m'arrive encore de me laisser influencé. Je suis retombé dessus par hasard le temps d'une ballade estivale dans la capitale. Passant près de l'Hôtel de Ville de Paris avec les enfants, nous avons constaté qu'il y avait là le Festival Fnac Live et que François and The Atlas Mountains y jouaient gratuitement