Accéder au contenu principal

Alex Cameron - Jumping The Shark

Secretly Canadian a sauvé la carrière de l'Australien Alex Cameron. Son premier disque "Jumping the shark" est sorti il y a plus de 2 ans déjà en téléchargement gratuit sur le site du chanteur. Mais à part quelques blogs défricheurs, peu de monde en a parlé. Alors, Alex Cameron est parti avec son comparse saxophoniste, Roy Molloy, en tournée, en première partie de Unknown Mortal Orchestra, Foxygen ou Mac Demarco, multipliant les concerts pour se faire remarquer. Et, au fil du temps, le gars a gagné en présence scénique. Il se passe un truc à un concert d'Alex Cameron, une étrange atmosphère s'en dégage, qui fait sourire et en même temps capte rapidement l'attention du public. Il n'a pas son pareil pour jouer au crooner décalé avec un son cheap mais dansant - les fameuses petites batteries synthétiques héritées des années 80 ou plutôt de Suicide, groupe du regretté Alan Vega - et une attitude (faussement?) crâneuse.
Tout ça ne peut pas être bien sérieux sauf que Cameron en a bavé pour trouver enfin un label et puis surtout des titres comme "The Comeback", "She's Mine" ou "Mongrel" sont mine de rien très accrocheurs. Parmi les Cameron célèbres, celui-là mérite assurément de se faire un prénom.

Clip de "Take Care Of Business" :

Clip de "The Comeback" :

Clip de "She's Mine" :

Commentaires

  1. "une étrange atmosphère s'en dégage, qui fait sourire et en même temps capte rapidement l'attention du public" Je n'aurais pas mieux dit ! J'ai vu ce drôle de zèbre dégingandé en première partie de Kevin Morby il y a quelques mois, et c'est vrai que ce gars est assez fascinant. Ceci dit, ses chansons me paraissent un petit peu interchangeables, je m'en vais écouter l'album pour me faire un avis plus précis...

    Sylvain

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&