Accéder au contenu principal

Barbara Carlotti - Cosmic Fantaisie

On reste dans la "chanson française" suite à mes Victoires de la musique. Après un regrettable oubli en la personne de Orso Jesenska, voici une de mes chouchoutes hexagonales, la très classe Barbara Carlotti, qui, depuis quelques temps, est au four et au moulin. Depuis son magnifique dernier disque, "L'amour, l'argent, le vent", déjà classé parmi les meilleurs de 2012 ici même (comme le précédent, "L'idéal" en 2008), la Corse a enchaîné entre autres, par une BD/CD "La Fille" avec le dessinateur Christophe Blain et surtout une émission de radio quotidienne ou presque sur France Inter. Son  titre, "Cosmic Fantaisie", lui va comme un gant. De la fantaisie, il y en a assurément, n'en déplaise aux pisse-froids. Un thème par émission et des sélections musicales presque parfaites, subtiles mélanges de classiques, de titres moins évidents et de nouveautés, avec parfois quelques agréables invités, comme dernièrement Florent Marchet, dont le dernier album est aussi une histoire de cosmos.
"Je veux du mouvement" nous prévient-elle, sur son dernier EP - bah, oui, pour une fois, je parle d'un EP - qui aurait mérité d'être plus long tellement la qualité est une fois de plus au rendez-vous. La seule fois où j'ai pu la voir sur scène, c'était le soir du débat du deuxième tour de la dernière élection présidentielle et surtout du jour de la naissance de mon fils. Une telle date, ça marque. Forcément. Il y a des rencontres qui ne sont pas fortuites. Comme le cow-boy de la BD, je ne suis pas près de lâcher cette fille-là !

Commentaires

  1. Tu sais que Carlotti bosse sur France Inter.. elle balance un tracklisting régulier sur les ondes d'une de nos plus belles discothèque européénne !! elle est dingotte cette fille, je l'aime beaucoup, je vais suivre sa nouveauté aussi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, je le sais, j'en dis d'ailleurs un mot dans ma bafouille ci-dessus ;-)

      Supprimer
    2. Rhooo, le béta.. me suis perdu sur la BD ..en plus, j'ai l'impression que c'est toi qui me l'a dit :DD
      Sorry, faut k'j'arrète le speed .

      Supprimer
  2. Le player se bloque rapidement, mais le peu que j'en ai entendu m'intrigue beaucoup ! Je vais écouter ça

    RépondreSupprimer
  3. entendue il y a deux jours en direct à France Inter: si il y a de bons jours il y en a aussi de mauvais.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&