Accéder au contenu principal

Mes indispensables : David Bowie - Hunky Dory (1971)

Mes indispensables : le retour ! Et oui, comme promis, chaque lundi, je continue le parcours de ma discothèque idéale avec cette fois-ci, le grand, l'immense David Bowie. Bon, je sais, tout ça demeure très subjectif, mais ce chanteur en plus, d'avoir sorti une palanquée de chefs d'oeuvre pendant la décennie des années 70, est associé pour moi, à pas mal de choses et d'événements personnels. "Hunky Dory" correspond sans doute à son premier grand disque. Avant il y avait bien "Space Oddity" ou "The Man Who Sold The World", mais rien qui réussisse à tenir la route la durée d'un album. Ici, il y a par contre pléthore de chansons mémorables : "Changes", "Life On Mars", "Quicksand", etc. Bowie y avoue sa passion pour le Velvet et Bob Dylan, mais tout en gardant son style bien à lui, c'est-à-dire glam, "cabaret", décadent, très dandy. La classe bien anglaise quoi ! Et c'est ce qui fera finalement sa marque de fabrique tout au long de sa carrière : une inspiration très américaine avec un style et savoir-faire très britannique. Bowie, c'est aussi bien sûr une influence considérable sur tout un pan de la musique pop actuelle de Of Montreal à Arcade Fire, en passant par LCD Soundsystem.

Mais pourquoi ce disque plutôt qu'un autre ? Tout d'abord, il y en aura d'autres, parce que c'est pour moi, un artiste incontournable, même s'il n'a pas sorti un disque digne de son rang depuis belle lurette. ("Scary Monsters" ?) Ensuite, parce qu'"Hunky Dory", c'est le Bowie pas encore totalement sûr de son talent, et pourtant on sait que tout est déjà là, ce qui en fait assurément un disque attachant. Enfin, parce que ce disque, c'est aussi un tee-shirt que j'ai arboré pendant des années ... parce que c'est ce qui nous rapprochait, ma chère et tendre et moi. Mais cela est une autre histoire ...

"Oh ! You Pretty Things" :


"Life On Mars" :


"Queen Bitch" :

Commentaires

  1. Perso, j'ai toujours préféré "Hunky Dory" au classique glam "Ziggy" couronné par tous.
    Et quand on découvre le Thin White Duke avec "Life on Mars et cet album, Bowie vous semble assez intouchable.
    Mon autre LP préféré est "Station to Station", seulement 6 titres mais le carrefour de toute son oeuvre.
    Un peu dur, non ? Depuis "Scary Monsters", il y a eu le protéiforme "Outside" en 95 et même "Heathen" en 2002 n'était pas si mal.
    Bon, j'suis fan, j'admets...:-)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&