Accéder au contenu principal

School Of Seven Bells - Alpinisms

Encore un nouveau groupe appartenant à ce mouvement qu'on pourrait appeler la "Brooklyn's Touch". Mouvement dont les têtes de file pourraient être TV On The Radio et leur homme à tout faire Dave Sitek. La principale inspiration de ce mouvement provient en grande partie de la pop indé de la fin des années 80, début des années 90, des groupes comme My Bloody Valentine, Jesus And Mary Chain, Cocteau Twins, etc. Après Telepathe et Pains Of Being Pure At Heart, School Of Seven Bells est déjà le troisième groupe chroniqué ici, en ce début d'année. Et si Pains Of Being Pure At Heart m'a particulièrement enthousiasmé, je n'en dirais pas autant des 2 autres. Car, à l'instar de Telepathe, je trouve que le problème de School Of Seven Bells est sans doute l'absence de mélodies transcendantes. Fade peut-être pas. Sans âme plutôt. Trop de machines sans doute. Oui, c'est cela. Même si "Half Asleep" est plutôt bon, très Cocteau Twins. Mais le très (trop?) long "Sempiternal/Amaranth" est fatigant. School Of Seven Bells, c'est un peu les Corrs - Vous ne trouvez pas que les deux soeurs qui composent le groupe ressemblent fortement aux soeurs des Corrs ? Façon "bobo new-yorkaise" bien sûr - qui reprennent My Bloody Valentine. Un disque entre deux : pas assez passionnant pour qu'on y revienne souvent, trop complexe pour rester facilement en tête. (Site officiel)

4/10

Chroniques :
Fluctuat.net
Magic
Pitchfork
Les Inrocks
Popnews

Commentaires

  1. c'est marrant, je me suis dit la même chose : c'est fatigant à la longue
    http://3rocks.1fr1.net/musique-f1/aujourd-hui-sur-radio3rocks-t105-45.htm#4221

    Je garde tout de même le (bon) titre :
    face to face on high places

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&