Je continue mes sagas, après celle sur Dominique A, avec un vieux groupe anglais, un peu trop méconnu à mon goût, qui a eu la malchance de sortir à la même époque que d'autres groupes plus emblématiques comme les Clash ou les Sex Pistols. Et oui, retour arrière, on est en 1977, en Angleterre, c'est l'explosion du punk. The Jam, puisqu'il s'agit d'eux, sont déjà un peu en marge de ce mouvement. Leurs influences, à l'inverse des autres groupes précités qui veulent faire fi du passé, sont à aller chercher dans les années 60 avec les Kinks, les Beatles, les Rolling Stones. Surtout les Rolling Stones avec ce premier album "In The City". Disons qu'ils font du Rolling Stones, mais à la façon punk, en plus social, plus revendicatif, en jouant plus vite aussi. Typiquement anglais, diront certains. Et c'est pourquoi le groupe ne rencontrera le succès principalement qu'outre-manche. Dommage. Sur "In The City", The Jam se cherche encore, essaie de trouver son style. Moins efficace que les Clash, les Sex Pistols ou les Buzzcocks, plus ancrée dans le quotidien, leur musique ne s'impose pas encore. Le meilleur est à venir. Car, pas sûr par exemple que les Smiths auraient été ce qu'ils étaient sans la bande à Paul Weller.
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
moi j'adore ce disque, "in the city" est un de mes singles préférés de cette période
RépondreSupprimerj'adore les Jam de cette époque, pour moi ils sont assez comparables aux Undertones ou aux Buzzcocks, dans cette approche "pop-punk" à mi chemin entre modernité et héritage sixties (assez) bien digéré
La bonne nouvelle, c'est que Rick Buckler et Bruce Foxton joueront à Paris avec From The Jam, le Jeudi 01 Octobre 2009 au Trabendo !
RépondreSupprimerC'est clairement le plus proche des Jam que nous ne verrons jamais.
Bravo pur le blog by the way !